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France

22 août 2004

Chant royal de la plus belle qui jamais fut au monde

Chant royal de la plus belle qui jamais fut au monde

Anges, Trônes et Dominations,
Principaultés, Archanges, Chérubins,
Inclinez-vous aux basses régions
Avec Vertus, Potestés, Seraphins,
Transvolitez des haults cieux cristalins
Pour decorer la triumphante entrée
Et la très digne naissance adorée,
Le saint concept par mysteres tres haults
De celle Vierge, ou toute grace abonde,
Decretee par dits imperiaulx
La plus belle qui jamais fut au monde.

Faites sermons et predications,
Carmes devots, Cordeliers, Augustins ;
Du saint concept portez relations,
Caldeyens, Hebrieux et Latins ;
Roumains, chantez sur les monts palatins
Que Jouachim Saincte Anne a rencontree,
Et que par eulx nous est administree
Ceste Vierge sans amours conjugaulx
Que Dieu crea de plaisance feconde,
Sans poinct sentir vices originaulx,
La plus belle qui jamais fut au monde.

Ses honnestes belles receptions
D'ame et de corps aux beaux lieux intestins
Ont transcendé toutes conceptions
Personnelles, par mysteres divins.
Car pour nourrir Jhésus de ses doulx seins
Dieu l'a toujours sans maculle monstree,
La desclarant par droit et loi oultree :
Toute belle pour le tout beau des beaux,
Toute clère, necte, pudique et monde,
Toute pure par dessus tous vesseaulx,
La plus belle qui jamais fut au monde.

Muses, venez en jubilations
Et transmigrez vos ruisseaulx cristalins,
Viens, Aurora, par lucidations,
En precursant les beaux jours matutins ;
Viens, Orpheus, sonner harpe et clarins,
Viens, Amphion, de la belle contree,
Viens, Musique, plaisamment acoustrée,
Viens, Royne Hester, parée de joyaulx,
Venez, Judith, Rachel et Florimonde,
Accompagnez par honneurs spéciaulx
La plus belle qui jamais fut au monde.

Tres doulx zephirs, par sibilations
Semez partout roses et roumarins,
Nimphes, lessez vos inundations,
Lieux stigieulx et carybdes marins ;
Sonnez des cors, violes, tabourins ;
Que ma maistresse, la Vierge honnoree
Soit de chacun en tous lieux decoree
Viens, Apolo, jouer des chalumeaux,
Sonne, Panna, si hault que tout redonde,
Collaudez tous en termes generaulx
La plus belle qui jamais fut au monde.

Esprits devotz, fidelles et loyaulx,
En paradis beaux manoirs et chasteaux,
Au plaisir Dieu, la Vierge pour nous fonde
Ou la verrez en ses palais royaulx,
La plus belle qui jamais fut au monde.

 

Catherine d'Amboise (?-1550)

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20 août 2004

"Ô mon peuple, que t'ais-je fait? En quoi t'ais-je contristé?"

20 août 2004

Fête nationale

 

La fête nationale en France est le 15 Août.

20 août 2004

1789-1989 : Chute d'une idéologie

             

                      La Chute du Mur de Berlin est le signe de la Chute de la prétention humaine à édifier des régimes sur la seule base de la raison. Nous sommes créés par Dieu. C'est en lui que nous trouvons notre destinée. Cette reconnaissance a une réalité aussi bien personnelle que collective. Ignorer cela c'est se couper du réel.

19 août 2004

A la gloire de la France en l'honneur de Notre Seigneur le Christ, par sa et notre Mère, la Très Sainte Vierge Marie

"Non nobis, Domine, non nobis, sed Nomine Tuo da Gloriam"

"Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, mais à Ton Nom rapporte la gloire"

 

Français ou toi, visiteur étranger, ce site est à la gloire de la France, ce Royaume, "le plus beau après Celui des Cieux"

Par la fidèle protection du Christ, Notre Seigneur, le Royaume de France dure malgré l'adversité et la domination d'un "régime" trompeur.

 

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18 août 2004

Servir

Saint Louis lavant les pieds des lépreux

 

Le premier devoir qui est fait au Roi, après la défense et la protection de l'Eglise, c'est la protection des pauvres, des veuves et des orphelins, tant il est vrai que, d'une part, ces deux devoirs sont inséparables, que, d'autre part, servir le pauvre, c'est servir l'homme mieux que par toute déclaration de principes abstraits.

Il est facile de déclarer des principes. Il est plus difficile de s'agenouiler devant un autre homme pour lui laver les pieds.

Saint Louis, en lavant régulièrement, et de tout son coeur, les pieds des pauvres, montrait ce que doit être le bon et juste exercice du pouvoir. Imitant le Christ, qui dans son Incarnation, s'est fait notre serviteur, nous ses Créations. Que nul n'aille croire que saint Louis fît cette pratique dévôte, contraint, par devoir et avec dégoût. Bien au contraire, come le rapporte Louis de Joinville, qui ne partageait pas avec lui le goût de cette dévotion, le Roi y prenait un grand plaisir.

18 août 2004

La Loi fondamentale du Royaume de France : l'Amour

Ce qui unit les citoyens de ce Royaume, c'est l'Amour. L'Amour vrai. Celui dont Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II dit justement que "le Christ est venu libérer l'Amour de toutes ses contre-façons". Ainsi donc pas un "amour" possessif qui enferme l'être humain dans son origine, quelle qu'elle soit, sociale, raciale, dans son apparence, dans son sexe, dans sa "compétence", mais un Amour qui rend libre, qui permet à chacun de devenir vraiment lui-même. Cet Amour est un combat contre tous ceux qui voudraient utiliser l'autre, le manipuler à des fins personnelles, économiques, politiques. Comme le dit Saint Paul, Gal. III, 28,  "il n'y a ni Juif, ni Grec, ni esclave ni homme libre, il n'y a ni homme, ni femme ; car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus")..
18 août 2004

Sous la République, le Royaume perdure

                En 1793, les Révolutionnaires crurent abolir la Royauté en France. Mais il n'est pas possible à l'homme de défaire ce que Dieu a fait. Aussi bien, comme il apparait de plus en plus, la soi-disant "République" n'est qu'une fiction qui s'essouffle. Encore n'a-t-elle tant vécu que parce que, comme le pressentait Charles Péguy (voir Notre Jeunesse), ceux qui s'en prévalaient, s'alimentaient aux eaux qui coulaient encore de ce réservoir que treize siècles de royauté avait empli de grâces spirituelles. Mais coupée depuis deux cents ans de la source, le Coeur du Christ, Parole de Dieu incarnée, "Vrai Dieu, vrai homme", le régime qui a été imposé aux Français, s'essouffle, s'assèche, tourne sur lui-même, ne produisant plus qu'un discours dont l'artificialité apparait toujours plus grande, comme le discours soviétique avant la chute de l'Empire soviétique. Qui croit encore en cette fiction? Il n'est que de lire le roman de ce jeune instituteur "de la laïque", Michaël Sebban, « Lehaïm » (Hachette Littératures) pour voir que cette "foi" laïque ne convainc plus.

Le psaume deuxième rend bien compte de l'illusion dans laquelle s'abîmèrent ceux qui conduisirent les Français à s'entre-déchirer :

PSAUME 2

Pourquoi s'agitent les nations, et les peuples méditent-ils la vanité ?
Les rois de la terre se lèvent, et les princes consultent ensemble contre l'Éternel et contre son Oint :
Rompons leurs liens, et jetons loin de nous leurs cordes 

Celui qui habite dans les cieux se rira [d'eux], le Seigneur s'en moquera.
Alors il leur parlera dans sa colère, et, dans sa fureur, il les épouvantera :
Et moi, j'ai oint mon roi sur Sion, la montagne de ma sainteté.

Je raconterai le décret : l'Éternel m'a dit : Tu es mon Fils ; aujourd'hui, je t'ai engendré.
Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et, pour ta possession, les bouts de la terre ;
Tu les briseras avec un sceptre de fer ; comme un vase de potier tu les mettras en pièces.

Et maintenant, ô rois, soyez intelligents ; vous, juges de la terre, recevez instruction :
Servez l'Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement ;
Baisez le Fils, de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez dans le chemin, quand sa colère s'embrasera tant soit peu. Bienheureux tous ceux qui se confient en lui !

18 août 2004

Consécration du Royaume à la Vierge Marie

                   En 1638, le Roi Louis XIII décida de consacrer le Royaume, qu'il reconnaissait tenir de la main de Dieu, à la Vierge Marie. Voici le texte de ce voeu de consécration :

Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l'esprit qu'il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d'effets merveilleux de sa bonté que d'accidents qui nous menaçaient. Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d'en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l'on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l'artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice ; la rébellion de l'hérésie ayant aussi formé un parti dans l'Etat, qui n'avait d'autre but que de partager notre autorité, il s'est servi de nous pour en abattre l'orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques. Si nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu'à la vue de toute l'Europe, contre l'espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend. Tant de grâces si évidentes font que pour n'en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l'accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de " nous consacrer à la grandeur de Dieu " par son Fils rabaissé jusqu'à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu'à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n'étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l'effort de tous ses ennemis, que, soit qu'il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l'église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre (1).

Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la Grande Messe qui se dira en son église cathédrale, et qu'après les Vêpres dudit jour il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu'à ladite cérémonie les cours de parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d'autant qu'il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d'y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d'admonester tous nos peuples d'avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu'il jouisse longuement d'une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.

Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l'an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième.

17 août 2004

Les Lois fondamentales du Royaume

             La France est un Royaume. Ce Royaume a ses Lois fondamentales, ainsi nommées : "les Lois fondamentales du Royaume". Dieu en est l'auteur. Nous ne faisons que les découvrir, les mettre au jour à mesure qu'il est nécessaire. En ce sens, chacun voit bien que les soi-disant "Constitutions" sont des textes sur-imposés à une réalité qu'elles prétendent nier, mais qu'elles ne peuvent supprimer. Tout au plus peuvent-elles les cacher un temps aux yeux de ceux qu'elles abusent.

Découvrir ces Lois est tout le travail des légistes. Aujourd'hui, les juristes, embarqués dans une idéologie - au sens strict : la logique des idées - déroulent jusqu'à leur folie les conséquences des idées folles sur lesquelles certains ont cru pouvoir établir un régime politique.

De régime politique, la France n'en connait qu'un : celui de l'Amour. Encore faut-il bien comprendre la réalité de celui-ci.

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