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France
18 août 2004

Sous la République, le Royaume perdure

                En 1793, les Révolutionnaires crurent abolir la Royauté en France. Mais il n'est pas possible à l'homme de défaire ce que Dieu a fait. Aussi bien, comme il apparait de plus en plus, la soi-disant "République" n'est qu'une fiction qui s'essouffle. Encore n'a-t-elle tant vécu que parce que, comme le pressentait Charles Péguy (voir Notre Jeunesse), ceux qui s'en prévalaient, s'alimentaient aux eaux qui coulaient encore de ce réservoir que treize siècles de royauté avait empli de grâces spirituelles. Mais coupée depuis deux cents ans de la source, le Coeur du Christ, Parole de Dieu incarnée, "Vrai Dieu, vrai homme", le régime qui a été imposé aux Français, s'essouffle, s'assèche, tourne sur lui-même, ne produisant plus qu'un discours dont l'artificialité apparait toujours plus grande, comme le discours soviétique avant la chute de l'Empire soviétique. Qui croit encore en cette fiction? Il n'est que de lire le roman de ce jeune instituteur "de la laïque", Michaël Sebban, « Lehaïm » (Hachette Littératures) pour voir que cette "foi" laïque ne convainc plus.

Le psaume deuxième rend bien compte de l'illusion dans laquelle s'abîmèrent ceux qui conduisirent les Français à s'entre-déchirer :

PSAUME 2

Pourquoi s'agitent les nations, et les peuples méditent-ils la vanité ?
Les rois de la terre se lèvent, et les princes consultent ensemble contre l'Éternel et contre son Oint :
Rompons leurs liens, et jetons loin de nous leurs cordes 

Celui qui habite dans les cieux se rira [d'eux], le Seigneur s'en moquera.
Alors il leur parlera dans sa colère, et, dans sa fureur, il les épouvantera :
Et moi, j'ai oint mon roi sur Sion, la montagne de ma sainteté.

Je raconterai le décret : l'Éternel m'a dit : Tu es mon Fils ; aujourd'hui, je t'ai engendré.
Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et, pour ta possession, les bouts de la terre ;
Tu les briseras avec un sceptre de fer ; comme un vase de potier tu les mettras en pièces.

Et maintenant, ô rois, soyez intelligents ; vous, juges de la terre, recevez instruction :
Servez l'Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement ;
Baisez le Fils, de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez dans le chemin, quand sa colère s'embrasera tant soit peu. Bienheureux tous ceux qui se confient en lui !

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